Suite à la liquidation de l’armement Demange Frères, le Belem est à vendre. La Société des Armateurs Coloniaux, propriété de Fleuriot et Cie et de M. Pitre-Rozier, en fait acquisition en conservant son capitaine, son équipage et sa ligne (desserte de la Guyane et les Antilles).
Le Belem adopte une livrée gris foncé. La ligne de faux-sabords de l’armement Demange disparaît.
« L’équipage, à un mousse près, n’a pas changé non plus. Bosco et matelots sont toujours les mêmes. Dans une lettre adressée à sa famille, Briaud (le bosco) écrit non sans une certaine fierté naïve : “le bateau est servi par un équipage qui est ce qui se fait de mieux à Nantes et même ailleurs : il n’y a jamais d’incidents ni de blessés à bord”. » [NOL].
On observe sur cette photographie de l’époque Fleuriot le fractionnement de l’artimon (apparition d’une corne).
Document : Rapport de mer du commandant Chauvelon, le 21 février 1913.
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