Du 6 septembre 1913 au 31 janvier 1914, le Belem effectue sa dernière campagne au commerce.
Le capitaine Chauvelon (au centre), son épouse, et leurs deux enfants : Olivier et Jeanne, sur la dunette du Belem, au pied du mât d’artimon. Photographie probablement prise début septembre 1913, au départ de la dernière campagne au commerce du Belem (Nantes, Fort-de-France, Aruba, Nantes).
Sa destination est Fort-de-France. À son bord, il y a des passagers d’exception : Madame Chauvelon, l’épouse du capitaine, Jeanne et Olivier, leurs deux enfants ainsi que Constance, la gouvernante. Ce n’est pas le premier voyage de Madame Chauvelon à bord, elle y avait déjà effectué son voyage de noces une dizaine d’années auparavant.
Sans doute le capitaine Chauvelon savait-il qu’il allait devoir abandonner son cher bateau et sans doute avait-il tenu à faire partager cette dernière campagne avec sa petite famille.
Le Belem est de retour à Nantes le 31 janvier 1914, après une escale à Aruba où il a chargé des phosphates.
De tous les antillais, le Belem est l’un des derniers à encore travailler. Le monde a changé, les vapeurs ont détrôné les grands voiliers et la première guerre mondiale sera quasi fatale au reste de la flotte à phares carrés. Grâce à la beauté de ses lignes, son futur usage en navire d’agrément le sauvera des ferrailleurs et des Allemands.
Document : Tableau récapitulatif des 32 campagnes au commerce.
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