Groix.
Levé à 7 heures. Une petit peu mal à la tête. Propreté sur le pont. Beau lever de soleil sur Groix.
Cinéma des Familles.
Société Nationale de Sauvetage en Mer.
9 heures. À terre. Promenade au bourg. Grand soleil, il fait chaud. À l’église, je brûle une veilleuse en souvenir de Marc. Visité le cimetière avec son émouvant monument aux disparus en mer. Marche sur le chemin côtier.
Port Tudy.
Croisé Beudeff qui m’a salué. De retour à Port-Tudy, je fais connaissance d’une figure locale, Sébastienne, qui tient le bar de l’hôtel de l’Escale. “Bonjour ti gars, tu veux un grand café, oui, merci co”.
Hôtel-café de l’Escale.
Chez Sébastienne.
Au revoir, Sébastienne.
Retour à bord.
Kreiz er Mor.
11 heures 30. On doit prendre le dernier Zodiac. Dur à quitter Groix, je serais bien resté un peu là.
En t-shirt sur le spardeck, en plein mois de novembre. Qui dit qu’il ne fait pas beau en Bretagne? On a bien eu une courte averse, mais le ciel nous a gratifiés d’un magnifique arc-en-ciel complet.
14 heures. On lève l’ancre. Adieu Groix, au revoir. Un vieux morceau de filet est accroché dans la chaîne, on y trouve une magnifique araignée. Dire que le grand Yann est revenu ce matin bredouille avec son casier.
Frégate furtive (pour Taïwan?) en essais, immatriculée Z001.
Superbe journée à la voile dans les parages de Groix. Une frégate furtive (le “Bleuet” ? Z0001), sans doute en essais avant de rejoindre le service, nous accompagne longtemps. Une fois que nous avons mis toute la toile (à l’exception du petit foc et du flèche), la frégate vient nous saluer. Son équipage est en partie rassemblé sur la plage arrière. Elle nous quittera vers 18 heures dans le soleil couchant. Loïc s’est fait sermonner par le commandant car la manœuvre allait trop lentement à son goût (en fait, Loïc, pédagogue, prenait le temps de tout nous expliquer, ce que ne font pas souvent les autres matelots du Belem). Cornil semble parfois oublier que nous sommes un navire école. Il est vrai que son prestige personnel était en jeu, naviguant au large de sa maison sous le regard d’un guerrier, fleuron de la technologie française. Il fallait donc offrir le spectacle de manœuvres impeccables et rapides.
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